Catherine et Philippe Delesvaux n'ont pas hérité d'un domaine familial. Ils l'ont construit, petit à petit dans un environnement pas toujours bienveillant à l'égard des nouveaux venus.

Catherine et Philippe Delesvaux

Aujourd'hui, leurs vins comptent parmi les meilleurs liquoreux du monde. Ils les produisent ou plutôt les créent sur un domaine d'un peu plus de 10 hectares à Saint- Aubin-de-Luigné dans les coteaux du Layon.

Certifié en biodynamie depuis 2005, le domaine ne chaptalise jamais ses coteaux du layon : cela signifie que Catherine et Philippe ne rajoutent pas de sucre dans les jus mais se contentent de ce que le soleil et la terre a bien voulu donner au raisin. Les vins sont par conséquent légers, digestes et harmonieux. Les années où la nature n'est pas clémente, ils ne produisent pas leurs meilleurs cuvées.

Les vins de ce domaine marquent. Le goût et la sensation restent gravés en mémoire, associés au moment où le vin a été dégusté. Une sensation de sensualité sans lourdeur, de beauté sans maquillage, d'élégance et de finesse.

Dans Les Clos 2011, les saveurs de fruits exotiques et de coings sont envoutants au nez comme en bouche. Les proportions sont parfaites entre le sucre et l'acidité.

Ce raffinement se retrouve chez Mozart. Dans ses sonates pour piano, il exprime les émotions les plus profondes sans s'épancher. C'est dense et profond sans être jamais pathétique. Il suggère sans insister. Tout comme le vin de Catherine et Philippe Delesvaux, il incarne l'équilibre et la noblesse.

Du vin, comme de cette sonate, découle une sensation d'harmonie et de plénitude. Une invitation à méditer.

Dans mes références d'accord vin-musique, j'ai établi peu à peu des généralité. Ainsi, Chopin répond souvent bien à des vins blancs aromatiques, avec plus ou moins de rondeur et de gras.

 Pour contrer ces habitudes, je me suis lancé dans une quête : trouver un vin rouge pouvant s'accorder avec une oeuvre de Chopin. Quand j'ai découvert le Bourgueil Grand Mont 2005  du Domaine du Bel Air, l'accord avec Chopin m'a paru évident. Finement acidulé, à la texture exceptionnelle il se marie parfaitement avec l'émotion sans débordement et sans lourdeur des Nocturnes de Chopin, lorsqu'ils sont bien joués !

L'arrière grand père de Pierre Gauthier a commencé l'aventure de la vigne juste après la catastrophe du Phylloxera. La vigne n'était longtemps qu'une partie d'une activité de polyculture. Ce n'est que dans les années 1970 que les Gauthier se sont tournés plus spécifiquement vers la vigne.

vignes et village de Benais

André, le père de Pierre Gauthier lui a transmis un mode de travail traditionnel : il était le dernier du coin à travailler la vigne avec un cheval. Après avoir débuté selon ces méthodes, comme la majorité des jeunes de sa génération, Pierre a cédé aux mirages de la modernité. Le cheval est retourné à l'écurie et les produits phutosanitaires, les engrais, les désherbants, le pesticides ont envahi les vignes. Ce parcours est bien représentatif de celui de la génération du baby boom. Mais après avoir apprécié le confort et une certaine facilité apportée par la chimie, Pierre a senti qu'il perdait son âme et sa liberté : il était devenu un executant dont le travail ne consistait plus qu'à appliquer les consignes des ingénieurs agronomes et des commerciaux de firmes phytosanitaires.

cave du Domaine du Bel Air

Après vingt ans à suivre le troupeau, Pierre Gauthier a eu le courage et la force de caractère de revenir aux sources de travailler à nouveau comme son père le lui avait appris. En 2000, il s'est converti au bio. Il a mis en oeuvre des sélections parcellaire et a allongé les temps de vinification et d'élevage pour obtenir des vins de garde et de caractère. Ce besoin vital de redonner un sens à son travail de la vigne a tout naturellement abouti à des grands vins. Aujourd'hui, Rodolphe Gauthier, travaille avec son père sur le domaine.

Rodolphe et Pierre Gauthier

La cuvée Grand Mont du Domaine Bel air offre un nez de fruits noires, de myrtille, de mûre et de cassis. On y trouve également des notes douces d'épices. En bouche c'est un sentiment de plénitude tant la matière est enveloppante tout en restant fraîche. On est face à un très grand vin de Loire où l'on ne distingue presque plus le cépage Cabernet franc car on est bien loin de ses traits parfois caricaturaux peu flatteurs.

Bourgueil Cuvée Grand-Mont 2005 Domaine du Bel Air

Comme dans le Nocturne n. 19 de F. Chopin, on sent une puissance contenue. Le vin et la musique sont d'une grande noblesse car on ressent une émotion profonde sans jamais sombré dans le démonstratif ou le vulgaire. C'est l'expression d'une passion élégante et digne. Le vin et la musique m'inspire la douce mélancolie, agréable, d'un début d'automne. On est un peu triste de quitter la lumière et l'exubérance de l'été mais en même temps heureux de retrouver son nid protecteur et la chaleur du foyer.

Le vin jaune est un vin à part. Sa garde est quasi infinie. Il vieilli six années et trois mois dans des fûts de 228 litres. L'évaporation naturelle n'est pas compensée par un ajoût de vin, appelé ouillage. Au boût de cette longue période d'élevage sous un voile de levures, plus d'un tiers du volume du vin s'est évaporé : la part des anges...

C'est un vin poétique par excellence : on peut voyager dans le temps grâce à ce liquide doré. J'ai ainsi eu la chance de faire un bond en arrière de 37 ans. Cette année là, c'est le premier lancement d'Ariane à Kourou. Hinault remporte son second tour de France. Saddam Hussein devient président d'Irak et Thatcher premier ministre britannique. Mesrine cesse malgré lui sa carrière d'ennemi publique numéro 1 et le 29 août, le gouvernement français présente un plan de soutien à l'économie en crise !

Toute ces histoires faisaient la une à l'époque, mais le temps est passé... Il reste ce vin jaune de Chateau Chalon, qui mûrit depuis 37 ans dans son clavelin.

Le Domaine Hubert Clavelin existe depuis 1845. Son nom témoigne d'un lien avec l'inventeur de cette bouteille de 62 cl. L'émotion est bien présente lorsque j'ouvre cette bouteille aussi vieille que moi. Dans le verre, c'est de l'or ambré, qui tire sur le roux. En bouche, l'amplitude et la puissance embrassent des arômes de noix, d'oranges confites et de curry. Il y a une belle complexité où l'on perçoit également des fruits secs. En s'aérant, le vin développe des touches de champignons et des odeurs de forêt après une averse d'été. C'est onctueux en bouche et la longueur est immense !

Pour accompagner ce vin, une oeuvre ample et noble s'impose à moi : les Etudes symphoniques de Robert Schumann. Cette oeuvre magnifique a été remaniée plusieurs fois par Schumann sur une vingtaine d'année. Elle a mûri elle aussi. Plus que d'études, il s'agit de variations, qui explorent le piano dans ses capacités à suggérer un orchestre symphonique. Emil Gilels est un pianiste monumental, à la hauteur de ces pages de Schumann. Toute cette épopée musicale nous rapelle la puissance, la force contenue, et la complexité du vin qu'elle accompagne.

Voici quelques souvenirs des mes concerts-dégustation de l'année.Que ce soit chez des particuliers ou des vignerons, nous avons toujours passé un moment agréable et convivial, alliant les plaisirs de la musique et ceux du vin...

Merci à tous pour votre accueil !

Il y a des vins, tout comme des musiques, qui possèdent un grand souffle de vie. Nul besoin de les analyser ou de les décortiquer. Il s'agit de la manifestation de l'énergie, à l'état originel. Les forces créatrices de la Terre, de la Nature et de l'Homme sont concentrées dans ces oeuvres et ces vins.

Le Domaine Rieffel a effectué ses premières mises en bouteilles en 1946. Après Julien et André, c'est Lucas qui a donné son empreinte au domaine depuis la toute fin des années 90. Baisse de rendements, pressurages lents, élevages plus longs, passage en bio puis en biodynamie. Autant dire que les vignes trouvent leur équilibre et que le vigneron laisse le terroir s'exprimer. Et à propos de terroir, le Domaine Rieffel possède des parcelles de pinot noir sur des lieux parfaitement adaptés à l'unique rouge d'Alsace. La rencontre entre ce cépage, ce terroir et ce vigneron, aboutit à un Pinot noir alsacien excpetionnel. Ni copie du pinot noir bourguignon, ni caricature du pinot noir alsacien dilué (certes, de plus en plus rare).

Lucas Rieffel

Le Pinot Noir Nature est le fruit une cuvaion en vendange entière qui lui a donné sa richesse. Aucun ajout de souffre lors de la vinification et de la mise en bouteilleIle, aucun filtrage, aucun collage. Aucun bois neuf non plus : ce vin est libre d'exprimer toute sa vitalité et son caractère, dès sa jeunesse. C'est craquant de fruit. Ca sent bon le printemps et le retour du soleil ! La vie qui se réveille. On boit ce vin comme on grimpe, enfant, dans le cerisier familiale pour se gorger de fruits.

Lucas Rieffel devant le terroir Gebreit

Cette ardeur, ce dynamisme, ce flux d'énergie convoque les oeuvres de J.S. Bach. Ses pages sont souvent des orgies de notes. Des mélodies qui courent sans se perdre. Des lignes qui se suivent, se croisent, s'imitent ou s'opposent. C'est le Big Bang en musique. L'énergie de la création du monde noté sur une partition ! J.S. Bach est souvent considéré comme le grand père fondateur de la musique classique occidentale. Son oeuvre a influencé tous les compositeurs qui l'ont suivi, jusqu'à aujourd'hui, 265 ans après sa mort.

Ivo Pogorelich est un interprète lui aussi libre et vivant. Dans notre vidéo, il met sa puissance créatrice et son talent pianistique au service de la troisième Suite anglaise de J.S. Bach.

Que ce soit en buvant le Pinot Noir Nature de Lucas Rieffel ou en écoutant la troisième Suite anglaise de J.S. Bach, on est innondé par la vie. C'est le printemps, même en plein automne !

Ivo Pogorelich : Suite anglaise Nr. 3 de Jean Sébastien Bach

Le vigneron André Ostertag passe de l'agriculture à la culture ! Il a une vision poétique de la vigne, de l'environnement et probablement, de toute la vie. Il semble capter les forces et les énergies des terroirs pour les exprimer dans ses vins.

André Ostertag

On ne fait pas de vin uniquement avec des mots. Revenu au domaine familial après des études en Bourgogne, au tout début des années 80, il est de ceux qui en Alsace, ont révolutionné le monde la vigne : baisse des rendements, intégration de fûts neufs sur certains cépages, respect du sol et de la vigne. Depuis 1998, le domaine est mené en biodynamie. Au lieu de la chimie, il utilise des préparations animales (bouse de vache séchée), des préparations minérales (silice) et des tisanes de plantes. Les travaux à la vigne sont réalisés à la main.

La biodynamie et l'esprit artistique du vigneron convergent parfaitement pour créer de grands vins. André Ostertag souligne que "la biodynamie est une approche artistique basée sur l'homme au détriment d'une approche industrielle basée sur la seule notion de rentabilité économique." Je rajouterai que l'art, au sens étymologique, c'est l'ensemble des moyens et des savoirs nécessaires pour arriver au meilleur résultat.

Le Riesling Fronholz 2012 naît sur une colline un peu détachée du cordon vosgien qui domine le village d'Epfig. Son microclimat est frais et aéré.

Le Fronholz

La robe du vin est très claire, presque pâle. En bouche on retrouve l'élégance et la finesse que lui confère la fraicheur du climat. Pas de fruits jaunes ou exotiques dans ce riesling, mais des agrumes et des fleurs blanches.

Je retrouve dans ce grand riesling le côté cristalin des oeuvres de Mozart. La mélodie, comme le vin, semble couler toute seule, naturellement.

La dixième sonate de Mozart présente un thème tout en clarté. Comme souvent chez ce génie, il y a quelque chose de jubilatoire et d'enfantin. Comme dans le vin d' A. Ostertag, c'est limpide et d'une grande pureté. Derrière cette apparente simplicité, Mozart invente et dépasse les traditions. Par exemple, dans le développement qui suit la reprise, il utilise un matériau musical nouveau, alors que l'usage aurait voulu qu'il brode sur les thèmes de la première partie.

Magnifique étiquette du Fronholz 2010 (le 2012 a la même étiquette !)

Le Riesling Fronholz 2012 d' André Ostertag et la Sonate nr. 10 de W.A. Mozart sont l'interprétation par deux artistes de l'élégance et de la pureté. Je vous propose ici l'enregistrement d'un autre grand artiste : Krystian Zimmerman. J'ai eu le bonheur dans ma jeunesse de l'entendre jouer plusieurs fois dans l'église fortifiée de Hunawihr en Alsace qui siège au milieu du vignoble !

Le Domaine Saint Sylvestre est un jeune Domaine dont on parle beaucoup. Sophie et Vincent Guizard ont fondé ce domaine le 1er décembre 2010. Contrairement à d'autres régions où les domaines familiaux sont multi-centenaires, le Languedoc offre la possibilité de démarrer de nouvelles aventures en créant de nouveaux domaines.

Sophie et Vincent Guizard (photo Domaine St Sylvestre)

Si le Domaine est tout jeune, Vincent Guizard n'est pas un débutant : il a fait ses gammes dans les meilleures maisons du languedoc : Mas Jullien et Domaine de Montcalmès.

Le vignoble est situé autour d'une église romane, et les vignes se trouvent au milieu des bois. Cela apporte sans doute beaucoup de positif au niveau de l'équilibre biologique des vignes : les insectes présents dans les bois sont souvent très utiles contre les parasites de la vigne. Deux parcelles sont même des défriches. Je vous laisse imaginer le travail titanesque d'un tel projet.

Les coteaux sont couverts de galets roulés, un peu comme à Chateauneuf du Pape !

Galets roulés dans une défriche entourée de bois (photo Domaine St Sylvestre)

Cet environnement, associé au travail expert de Sophie et Vincent Guizard nous donne un vin puissant et élégant. Il y a de la matière ! Heureusement, on ne sombre jamais dans la lourdeur ou le côté alcooleux et trop chaud.

Dans le verre, le vin est d'un rouge foncé et profond, presque violet. Le verre est tapissé de larmes généreuses.

Au nez, on sent des fruits noirs et rouges ainsi que des épices. On retrouve ces notes en bouche avec des tannins veloutés et une belle longueur. Ca n'est pas explosif, la complexité et la force de ce vin se révèle petit à petit. C'est ample et généreux, puissant et raffiné.

Domaine St Sylvestre rouge 2012

C'est le prélude de Rachmaninoff en Do dièse mineur qui me vient à l'esprit après avoir dégusté le vin rouge du Domaine St Sylvestre. Ce compositeur, pianiste virtuose né en 1873, a composé une oeuvre dédiée au piano et à sa puissance expressive. Grâce à une technique pianistique irréprochable, il a composé et joué des oeuvres mettant en valeur le piano dans ce qu'il a de plus orchestral et théatral. Ses pièces pour piano sont très expressives. Elles sont pleines d'une énergie débordante mais toujours canalisée. Ayant fui l'URSS, Rachmaninoff est mort à Beverly Hills. Ses pièces ont un petit quelque chose d'hollywoodien et seuls les grands interprètes savent éviter de tomber dans un côté trop sentimental.

Comme Liszt par exemple, Rachmaninoff est le fer de lance des jeunes pianistes ! Techniquement, ses oeuvres sont extrêmement exigeantes, et le souffle qui les traverse, les rendent grisantes à interpréter.

Comme le vin rouge du Domaine St Sylvestre, la pièce n'est pas imédiatement dans la puissance, mais celle-ci se met tranquilement en place. On comprend la grandeur du vin sur sa longueur. La maîtrise des vignerons, comme celle du compositeur et du pianiste est évidente. Grâce à elle, on peut se laisser porter par une expression puissante mais sous contrôle. Il y a juste ce qu'il faut, ni plus, ni moins. L'interpétation d'Emil Gilels est magistrale.

Le Domaine Kreydenweiss est un des pionniers de la biodynamie en Alsace. La cave se trouve juste en face de l'abbaye d'Andlau et la famille y cultive la vigne depuis plus de trois siècles. Une grande tradition qui ont conduit cette famille a proposer des vins de grande qualité, produit dans un profond respect de la nature qui les voit naître. Parlons des terroirs : Wiebelsberg, Kastelberg et Moenchberg sont les grands crus du domaine. Chacun a sa personnalité propre. A cela, ajoutons le clos Rebberg, le Lerchenberg et le clos du val d'Eléon. Chacun exprime une personnalité propre et le travail d'Antoine Kreydenweiss vise a laisser s'exprimer toutes leurs caractéristiques.

Je me dis souvent qu'Andlau est la Jérusalem des vins d'Alsace. Village magnifique entouré de terroirs aussi exceptionnels que variés, l'histoire de la vigne y a plus de 1200 ans.

Les élevages sont longs, les interventions réduites au minimum. Pour ne rien gâcher, chaque année, un nouvel artiste est invité à proposer une étiquette. En 2008, après des grands noms comme Tomi Ungerer ou J.C. Spindler, c'est l'allemand Klaus Heider qui a habillé les bouteilles du domaine.

Pour s'éveiller les papilles et les oreilles, je vous propose un accord avec le Riesling Grand Cru Wiebelsberg 2008. J'ai découvert ce vin lors d'une dégustation au domaine en décembre dernier. Ce vin m'a marqué et depuis, j'y suis revenu plusieurs fois ! On peut aimer des vins, les trouver bon, et cela arrive heureusement assez fréquemment ! Mais dans ce cas là, ce fut comme une révélation. C'est un vin auquel on repense régulièrement. J'y ai trouvé une harmonie, une beauté qui m'a ému.

C'est l'élégance de ce vin qui m'a touché. On sent un vin solide et structuré mais tout en dentelle. Une finesse très aérienne. La force se cache, et sans être démonstratif, le vin sait ou il va ! Issu du grand cru Wiebelsberg (on pourrait traduire par montagne des dames) on sent une subtilié toute féminine dans ce vin. Cet équilibre est rare et quand on le découvre, c'est comme un petit miracle.

Pour accompagner dignement ce grand vin, j'ai pensé à plusieurs pièces. J'ai choisi le prélude de Debussy Les fées sont d'exquises danseuses. L'écriture du compositeur est dense. Autrement dit, il y a beaucoup de notes à jouer pour le pianiste ! Mais quelle finesse. Les sonorités sont des plus colorées. La poésie est derrière chaque note. l'auditeur peut se laisser aller a cette douceur, car la structure de l'oeuvre est d'une précision sans faille. Comme pour le vin, la puissance est là, mais tout en subtilité. Beaucoup de correspondances donc, avec le Riesling Wiebelsberg 2008 du Domaine Kreydenweiss.

Pour découvrir d'autres vins et les musiques que j' y ai associées, rendez-vous au Domaine Kreydenweiss le week-end prochain lors des portes ouvertes !